Final cut au Pakistan

"LOLLYWOOD CINEMA MAUDIT" s'inscrit dans le prolongement du documentaire
"FINAL CUT AU PAKISTAN" réalisé par Jérôme Florenville en 2010.




Une production Kanari Films
En coproduction avec Ciné Cinéma
Avec le soutien du CNC

Diffusion : Ciné Cinéma - TV5 Monde

Durée : 52 minutes
Image : Jérôme Pavlovski
Montage : Benoît Alavoine







SYNOPSIS


Le Pakistan est le berceau d'un cinéma populaire, violent et bigarré, inconnu en France. 
Extrêmement prolixe un demi-siècle durant, il est sur le déclin depuis une quinzaine d’années.

Aujourd’hui, la fin annoncée de l’industrie de ce cinéma n’est-elle pas annonciatrice d’un basculement de ce pays vers un retour en arrière, un obscurantisme forcené ?

Final Cut au Pakistan se propose d’aller à la rencontre des hommes et des femmes qui ont fait et font encore ce cinéma, d’appréhender sa place et ses enjeux dans la vie culturelle et sociale du pays ; une manière de découvrir une société, ses modes de vie et ses mutations.






Le DVD de Final Cut au Pakistan est disponible via le site de la production Kanari Films
www.kanarifilms.fr






La critique de Télérama du 14/05/2011 ( TT )



"De gigantesques affiches de moustachus délirants et de créatures pulpeuses vêtues de strass multicolores couvrent les murs de Lahore. Berceau du cinéma pakistanais, la ville n'a pas volé son surnom de Lollywood. C'est avec une certaine émotion que l'on découvre ici une autre facette du Pakistan. Loin des sempiternelles images de guerre et de misère, ce documentaire retrace ses amours tumultueuses avec le septième art depuis les années 1950. Si son âge d'or n'est plus qu'un vague souvenir - une vingtaine de films aujourd'hui, contre quatre cents il y a deux décennies -, Lahore reste une petite usine à rêves. D'un tournage à l'autre, le réalisateur Jérôme Florenville esquisse un passionnant panoramique de la production cinématographique pakistanaise au regard de ses protagonistes (réalisateurs, acteurs, producteurs) et des différences ethniques. De fait, les navets pachtouns sont réputés pour leur extrême violence et les comédies musicales du Pendjab exaltent les traditions locales. Servi par une réalisation élégante, Final Cut au Pakistan s'interroge aussi sur le déclin culturel du pays à travers son histoire récente, de la partition de l'Inde à l'émergence d'un islam radical en croisade contre l'idée même du loisir"


Eléonore Colin